Annoncer la vérité
Le dialogue ne peut être fondé sur l'indifférentisme religieux, et nous avons le devoir, nous chrétiens, de le développer en offrant le témoignage plénier de l'espérance qui est en nous (cf. 1 P 3, 15). Nous ne devons pas craindre que puisse être lésée l'identité de l'autre par ce qui est en fait l'annonce joyeuse d'un don offert à tous et qui doit être proposé à tous dans le plus grand respect de la liberté de chacun : le don de la révélation du Dieu-Amour qui « a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Tout cela, comme la Déclaration Dominus Iesus l'a aussi souligné récemment, ne peut faire l'objet d'une sorte de négociation dialogique, comme s'il s'agissait pour nous d'une simple opinion, alors que c'est pour nous une grâce qui nous remplit de joie, c'est une nouvelle que nous avons le devoir d'annoncer.
Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, n° 56.



l’enthousiasme et de la ferveur. Pour définir cette attitude, comme on l’a déjà dit, les Actes emploient le terme parrhesia qui signifie parler avec hardiesse et courage; ce terme se trouve dans saint Paul : « Notre Dieu nous a accordé de prêcher en toute hardiesse devant vous l’Évangile de Dieu, au milieu d’une lutte pénible » (1 Timothée 2, 2). « Priez aussi pour moi, afin qu’il me soit donné d’ouvrir la bouche pour parler et d’annoncer hardiment le Mystère de l’Évangile, dont je suis l’ambassadeur dans mes chaînes obtenez-moi la hardiesse d’en parler comme je le dois » (Éphésiens 6, 19-20).
Peut-on refuser le Christ et tout ce qu’il a apporté dans l’histoire de l’homme ? Certainement oui. L’homme est libre. L’homme peut dire à Dieu : non. L’homme peut dire au Christ : non. Mais demeure la question fondamentale : est-il permis de le faire, et au nom de quoi est-ce permis ?"
dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l’Église pour le salut. L’une et l’autre nous aident à comprendre l’unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l’Esprit, requiert la coopération de l’homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c’est pour cela qu’il a fondé l’Église, et l’a incluse dans le plan du salut.